Groupement des Alliances Libres
Groupe-Alliers du Totalis Imperium

Les Alliances Libres, ou Groupe-Alliers, sont de puissantes corporations commerciales ayant élu domicile sur les mondes gazeux de Zeous, Cronosis et une partie du Poseïdium. De nombreuses stations spatiales gravitent autour de ces mondes, chacune appartenant à une entreprise différente, sous la tutelle de grandes sociétés. Ces organisations sont constamment reliées aux colonies impériales, et sont donc très proche du pouvoir. Elles sont passées maîtres dans l'art du commerce, des échanges, des transports de frets, des flux de marchandises, de biens ou d'hommes, et abritent de nombreux paradis fiscaux.

Peu de temps après la Grande Guerre, en 3589 AAZ, ces groupes n'étaient pas unis et se faisaient la guerre constamment afin d'asseoir leurs pouvoir sur le marché stellaire. La déclaration d'indépendance rédigée par l'ensemble des membres de ces organisations fut le premier pas vers une union plus stable.

Déclaration d'Indépendance

A l'origine, les Groupe-Alliers étaient des entreprises entièrement impériales, sous la domination du Cercle. Lorsque la guerre éclata entre le Cercle et Cyclön, opposant les colonies au pouvoir central, les groupuscules commerciaux en profitèrent pour s'extirper de la sphère d'influence de l'Empire, et ratifièrent une déclaration d'indépendance que l'Empire approuva, par crainte de perdre de précieux soutiens de matériels, de ressources et autres biens nécessaires à la guerre. Malheureusement, une fois l'indépendance accordée, ces groupes s'entredéchirèrent.

Voyant que les entreprises étaient incapables de se tenir entre elles, et ayant remporté son conflit, l'Empire décida de réintégrer au Dominia Imperialis les membres des corporations indépendantes. Une nouvelle guerre fut presque déclenchée lorsque les corporatistes refusèrent d'abdiquer et de se plier à la volonté impériale, et menacèrent de jeter leurs cargaisons dans le vide sidérale. Le Syndicat eut alors l'idée de rassembler plusieurs sociétés sous la même bannière, afin de faire front commun contre les lois impériales.

Une grande partie des organisation disparut alors dans le conflit économique qui opposa l'Empire à la Coalition. Puis, par fatigue certainement, l'Empire accepta l'indépendance de ces groupes, et les incorpora au Totalis Imperium en tant que Groupe-Alliers.

Le Conflit Poseïdien

Malgré la reconnaissance étatique des Groupes-Alliers, le Corps des Foreur, extrêmement éloigné du pouvoir impérial, et donc très indépendant, refusa d'entrer dans l'Alliance. Durant 4 ans, le Corps des Foreurs et le Syndicat Libre se livrèrent bataille sous forme d'escarmouche et de vols de vaisseaux. Une crise financière s'ensuivit, provoquant une énième fois la colère de l'Empire, qui ne vit en ces Groupe-Alliers qu'une véritable tare sociétale.

Face à ces discordes redondantes, l'empereur alors en place eut l'idée d'établir un gouvernement financier intégré à l'Empire entièrement sous contrôle des Groupes Libres et d'aucune autre Faction. Ainsi apparut la Bourse Impériale, qui permit à chaque entreprise des Groupe-Alliers d'agir sur les prix des marchandises. L'offre étant trop alléchante pour être refusée, le Corps des Foreurs finit par rejoindre l'Alliance Libre, mettant fin à des centenaires de conflits.

A ce jour, les Groupe-Alliers sont composés de quatre grandes corporations :


  • Le Syndicat Libre chargé de s'occuper des affaires internes.
  • La Fédération Minière chargée des échanges de produits entre les organes.
  • La Guilde du Commerce chargée des échanges avec l'extérieur.
  • Le Corps des Foreurs chargé d'exploiter les ressources planétaires.


Ainsi, les Groupe-Alliers sont des entreprises étatisées, dans lesquelles les citoyens sont des salariés, et les dirigeants politiques sont les chefs des entreprises. Aujourd'hui, des informateurs racontent qu'un mouvement contestataire serait né dans les profondeurs des soutes spatiales et des cales de tankers : La Ligue Ouvrière. Bien entendu, ce groupe est certainement une plaisanterie faite pour effrayer les patrons...

Ou peut-être est-ce une réelle menace ?